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Programme « Santé de la reproduction et prévention du Vih la Cedeao » 

Cotonou abrite la 1^ère revue annuelle

des pays bénéficiaires

L’organisation Ouest africaine de la Santé (Ooas) a mobilisé à Cotonou depuis hier les acteurs de la santé de cinq pays africains notamment le Burkina-Faso, le Niger, le Ghana, la Guinée-Bissau et le Bénin. Du 13 au 15 décembre, ils passeront en revue les activités du programme régional « santé de la reproduction et prévention du Vih dans la région de la Cedeao » dont les pays sont bénéficiaires. C’est la directrice de cabinet de la ministre de la santé, le Dr Marie-Rose Nago, qui a lancé les activités de cet atelier à l’hôtel les Résidences Céline de Fidjrossè, en présence de la Directrice des Soins Primaires et Contrôle des Maladies de l’Ooas, Dr Johanna L. Austin Benjamin, représentant le directeur de l’institution.

La forte mortalité maternelle et néonatale due au faible taux de planification et le taux très élevé de la fécondité en Afrique fait de plus en plus une préoccupation pour les gouvernants de la région Cedeao. C’est ce qui a conduit à la mise en place du programme« santé de la reproduction et prévention du Vih dans la région de la Cedeao » qui est expérimenté dans cinq pays. Avant toute généralisation, l’Ooas a voulu certifié de son efficacité et de ses résultats probants, c’est ce qui justifie la rencontre de Cotonou qui est une annuelle des activités du programme.

L’objectif de l’atelier  de Cotonou étant de revoir l’ensemble des interventions menées par les cinq pays concernés et le fonctionnement efficace du mécanisme régional de financement, cette rencontre, la première du genre, permettra aux  participants les trois jours durant, de déterminer le niveau d’atteinte des résultats dans ces cinq pays pilotes ; d’identifier les facteurs de succès, les leçons tirées, les contraintes et les difficultés liées à la mise en œuvre de ce programme ; d’assurer un renforcement des capacités des sous bénéficiaires sur la gestion des fonds de disposition, les finances et le suivi-évaluation des activités. Ils auront également à rediscuter les options d’achats des produits contraceptifs, permettre à toutes les parties  prenantes et aux partenaires de dialoguer directement avec les bénéficiaires puis enfin, ils finaliseront le processus de planification opérationnelle des activités pour les deux années de la phase une et les trois prochaines années de la phase deux.

Le Dr Marie-Rose Nago, directrice de cabinet de la ministre de la santé a peint un tableau sombre de la mortalité maternelle et néonatale dont le taux demeure encore très élevé au sein des Etats africains. C’est fort de cela qu’elle salut le présent programme mis en œuvre dans cinq pays pour une expérimentation et qui vise à terme impacter sur la sécurisation des produits de la santé de la reproduction que sont les contraceptifs et l’augmentation de la demande de la planification familiale dans les pays.  Grâce à ce programme, le Bénin a pu assurer la sensibilisation des leaders traditionnels et religieux sur la planification familiale et de la réduction de la mortalité maternelle dans onze départements du pays et renforcer les compétences des prestataires de services de la santé de reproduction et de la planification familiale des centres de santé privés et publics a fait remarquer la directrice de cabinet.

Elle a dit être rassurée que cette première rencontre de Cotonou permettra aux uns et aux autres d’enrichir leurs expériences et de développer une réflexion nouvelle autour de la gestion de ce programme et également d’identifier des interventions clés pouvant permettre à chacun des pays ciblés d’être au rendez des Omd en 2015.

La Directrice des Soins Primaires et Contrôle des Maladies de l’Ooas, Dr Johanna L. Austin Benjamin et la représentante de la KfW, structure partenaire de l’Ooas dans la mise en œuvre du programme, Mme Alero Agboghoroma ont également insisté sur la pertinence de cette revue qui ont-elles dit, permettra de faire le point sur les actions, d’échanger les expériences pour mieux parfaire le programme.

Norbert Houessou