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500 moustiquaires et des médicaments pour les pensionnaires

Deux semaines après sa descente dans les locaux de la prison civile de Cotonou, le chef de l’Etat, conformément à sa promesse aux pensionnaires de cette maison d’arrêt, à commencer par honorer ses engagements. Et pour preuve, après la SBEE qui est allée au cours de cette semaine mettre en ordre l’installation électrique de cette maison, la ministre de la santé, le Pr Dorothée Gazard est descendue dans la soirée du mercredi pour une commission spéciale du chef de l’Etat à l’endroit de ces prisonniers. Il s’agit de la remise d’un lot de moustiquaires et de médicaments pour les soins d’urgence aux personnes malades de cette pension.  Au total, 500 moustiquaires ont été déchargées par la ministre de la santé. Pour ce qui concerne les produits pharmaceutiques, ils sont constitués des médicaments pour le paludisme grave, la dermatose et autres.

La Ministre remettant un lot de médicaments au Major Chef Hounsounou

En s’adressant au régisseur le capitaine Herbert Gbègan et au major chef de cette prison de 2500 habitants, la ministre de la santé a dit être venue transmettre une commission du chef de l’Etat. Prenant l’occasion à profit, elle a visité l’infirmerie de la prison. Le constat est que cette maison d’arrêt ne dispose pas d’une véritable infirmerie. Non seulement les locaux sont vétustes et exigus mais aussi, les matériels médico-sanitaires nécessaires pour traiter les malades n’existent pas de même que les médicaments. Pour pallier à cette insuffisance, les malades sont transférés au Cnhu dans des conditions qui ne respectent pas les droits de l’homme parce que le plus souvent menottés dans leur lit d’hospitalisation. La ministre a promis se concerter avec ses homologues de la défense et de la justice pour voir ce qu’il faut faire concrètement afin de soulager aussi bien les pensionnaires que le personnel soignant et de sécurité. Aussi, le major chef, l’infirmier Edgar Hounsounou a-t-il saisi l’opportunité pour demander un approvisionnement périodique et régulier du centre en médicaments d’une part et sa dotation d’une ambulance car il n’en existe pas et c’est avec peine et risque que les cas urgents sont transférés d’autre part. Il n’a pas oublié d’attirer l’attention de l’autorité en charge de la santé sur les médicaments périmés  que des bénévoles convoient sur cette structure. Il a souhaité que dorénavant avant tout don, les bienfaiteurs se rapprochent du centre pour savoir les besoins en médicaments.

Norbert H.