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Fin du curriculum axé sur la qualité de soins et gestion des services de santé

Fin du curriculum axé sur la qualité de soins et gestion des services de santé 


Edulink, un projet bien bénéfique

pour le système sanitaire du Bénin

 

 

Enclenché depuis trois ans, le projet Edulink, mis en œuvre par l’Institut Régional de santé Publique avec l’appui de l’université de Ouagadougou au Burkina-Faso et l’Université Libre de Bruxelles en Belgique, prend fin le 30 décembre 2011. Dans ce cadre, un séminaire régional de bilan de ce projet s’est déroulé à l’Irsp de Ouidah du 20 au 21 décembre. L’occasion a été pour les participants à cette rencontre de faire le point sur les actions mises en œuvre au cours du projet et de tirer les avantages et insuffisances.

 

 

Amélioration de la qualité des soins de santé dans les pays africains et contribuer au bien-être des populations, est une vision qui de plus en plus fait la préoccupation majeur des gouvernants et des structures internationales spécialistes des questions de santé. Dans cette perspective, plusieurs innovations et expertises sont apportées de par et d’autres pour la concrétisation de cette vision. C’est d’ailleurs ce qui a conduit à la mise en place, pour certains pays de la sous région du projet FORESA puis Edulink.  

Après FORESA 1, 2 et 3, l’Institut Régional de santé Publique (Irsp) de Ouidah vient de voir aboutir un autre projet de formation des acteurs sanitaires et d’appui aux structures sanitaires ciblées. Il s’agit du projet Edulink qui s’est déroulé sur 36 mois soit trois ans, qui a favorisé la formation au cycle Master d’une trentaine de spécialistes de la santé en « Qualité de soins et gestion des services de santé » et qui a contribué au renforcement de deux zones sanitaires du pays.

 

En effet, le projet Edulink est le fruit d’une bénéfique coopération entre l’Irsp de Ouidah, le département des médecines et spécialités médicales, UFR des sciences de la santé de Ouagadougou au Burkina-Faso et l’Université Libre de Bruxelles en Belgique. Le but visé a été de contribuer à l’amélioration de la qualité des soins dans les systèmes de santé de ces deux pays africains par la mise en place dans deux établissements d’enseignement supérieur de la santé, d’un curriculum d’enseignement spécifique qu’est l’approche centré sur le patient.

 

Trois ans après et du bilan fait par les différents acteurs, le Bénin peut se réjouir d’avoir fait un grand progrès dans ce domaine. Car selon le responsable du projet, le Dr Edgard-Marius Ouendo, non seulement le curriculum a été mis en place, mais aussi, les étudiants issus de ces formations ont contribué à l’amélioration de la qualité des soins et du système sanitaire dans les deux zones sanitaires, de par les stages et missions de recherches effectués dans ces zones. il a par ailleurs noté que le projet est le tout premier programme de coopération ACP-UE pour l’enseignement supérieur financé par la commission européenne et qui cible uniquement les deux pays que sont le Burkina-Faso et le Bénin. C’est grâce à cela que Bénin dispose aujourd’hui de plus d’une dizaine de spécialistes en « Qualité de soins et gestion des services de santé » dont l’actuel directeur national de la santé publique, l’actuel chef service de la direction des hôpitaux et de la qualité des soins, les coordonnateurs de zones de  Klpouekanmè-Toviklin-Lalo et de Comé-Grand-Popo-Houéyogbé-Bopa et d’autres encore qui sont à des postes de responsabilité donnés dans le système sanitaire béninois.

 

L’objectif étant de faire des deux zones sanitaires pilotes des pôles de référence en matière de santé, le projet a favorisé la formation des agents de santé pour un meilleur traitement des patients et pour une bonne évacuation des malades lorsque le cas dépasse la compétence du centre concerné. Aussi, la communication eu sein des agents a été dynamiser par la mise en place du corporate, toute chose qui facilite les évacuations sanitaires des malades ont noté les deux coordonnateurs de zones sanitaires de Klpouekanmè-Toviklin-Lalo et Comé-Grand-Popo-Houéyogbé-Bopa. Ils seront renchéris par le Dr Jacques Z. Saïzonou, coordonnateur du master gestion de la santé de la reproduction de l’Irsp pour qui « Ces deux zones sanitaires, pour l’Irsp, par ce projet, ont gagné en excellence même si la qualité et l’excellence s’acquièrent et  se mesurent dans le temps » ; a fait comprendre. En réalité, dans ces zones sanitaires, le projet a permis l’amélioration de la qualité de la référence et de la contre référence et de la compétence du personnel soignant. Idem pour plusieurs autres centres sanitaires de l’Afrique de l’Ouest dont les acteurs sanitaires ont été formés dans ce domaine. Un autre aspect positif à l’actif de ce projet est qu’il a contribué au renforcement des capacités du personnel enseignant des établissements d’enseignement du continent.

 

 

 

 

Norbert Houessou


 



21/12/2011
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