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Partenariat ministère de la santé-Sanofi

Enfin un Projet pour améliorer l’accès aux soins aux épileptiques et schizophrènes

 

Le combat pour le bien-être des populations béninoises et la lutte contre les maladies de toute sorte semblent être de plus en plus une réalité. Grâce au partenariat public-privé, le Bénin vient de bénéficier de l’appui d’une grande firme pharmaceutique dans le développement de l’accès aux soins des personnes souffrant de l’épilepsie et de la schizophrénie. Il s’agit de l’entreprise française Sanofi représentée au Bénin par Mme Laure Romana Monteiro qui a signé un partenariat avec le ministère de la santé dans le but de contribuer à l’amélioration de l’accès aux soins aux patients de ces deux maladies négligées mais ravageuses en douce. Le mercredi 30 novembre 2011 s’est déroulé à l’Infosec de Cotonou, une activité d’information des acteurs des médias sur ces maladies et d’échange avec les acteurs sanitaires, élus locaux.

S’il existe des maladies négligées dont les impacts sont plus importantes  au sein de la population, c’est bien l’épilepsie et la schizophrénie. Bien que prises en compte par le programme national des maladies non transmissibles du ministère de la santé, l’épilepsie et la schizophrénie constituent deux maladies non suffisamment connues au sein de la communauté et face auxquelles l’engouement n’est pas prompt.

Pour améliorer la prise en charge des patients, un projet de trois ans vient de voir le jour. L’objectif visé est de réduire la morbidité et la mortalité précoce liées à ces deux maladies. En effet, contrairement aux idées véhiculées et autres préjugés, l’épilepsie est une maladie neurologique chronique qui sévit fréquemment. Elle se caractérise par la répétition de crises qui sont la conséquence d’une activité anormale, excessive et non contrôlée de cellules nerveuses cérébrales. Elle n’est donc pas une maladie contagieuse, aussi, n’est-elle pas héréditaire. Une personne sur cent contracte cette maladie dans le monde. Quand au Bénin, ils sont 400 à 500 patients à être répertoriés et appuyés par le programme national de lutte contre les maladies non transmissible du Pr Houinato. La schizophrénie pour sa par, est une maladie psychiatrique qui, à travers le monde a la proportion de 1% de la population. Elle est une grande source de souffrance pour le patient et pour son entourage car c’est bien une maladie chronique invalidante qui peut entrainer des troubles du comportement. Aussi, est-elle associée à des taux élevés de suicides.

A en croire l’Oms, bien que dans 75% des cas les malades de ces maladies bien traités peuvent recouvrer la pleine forme, 80% des patients de ces deux maladies vivent dans les pays pauvres d’où l’impossibilité d’un véritable accès aux soins de qualité.

Avec le partenariat avec le ministère de la santé, il sera désormais question pour Sanofi de combattre ces deux maladies en fournissant un support en matière de gestion  de la maladie et d’éducation à chaque maillon de la chaine de soins ; en développant des politiques de prix différenciés qui facilitent l’accès au médicament et enfin, en adaptant les efforts de recherche et de développement pour répondre aux besoins actuels et futurs. Autrement, avec son expertise, le groupe appui le Bénin sur le plan technique et dans la mise à disposition des médicaments certifiés pour le traitement de ces maladies qui attaquent plus de 50 millions de personnes dans le monde.

Pour son démarrage, six zones sanitaires de même que les que les centres hospitaliers départementaux et tous les centres psychiatriques sont ciblés par ce projet, a noté Dr Rose Nago, directrice de cabinet de la ministre de la santé.

Pour le Dr Daniel Gerald, le représentant de Sanofi France, trois choses importent dans ce projet notamment l’accès aux soins des personnes souffrants de ces maladies ; la lutte contre la stigmatisation des malades et la mise à disposition des centres de traitements et structures sanitaires des médicaments à prix différentiel. Il a noté que les prix de médicaments ne seront pas les mêmes dans les pharmacies privées et les structures sanitaires et pharmaceutiques du public. L’application d’une politique de prix différenciés au sein des structures sanitaires et centres pharmaceutiques du public vise assurer la pérennité dus programmes d’accès aux médicaments a noté le Dr Daniel Gerald.

 

Norbert Houessou



30/11/2011
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