JAYA

La lutte contre le Vih-Sida est une priorité pour tous les pays du monde et plus particulièrement les pays africains dont le Bénin. Dans ce cadre, le pays vient de voir sa politique nationale de lutte contre cette maladie renforcée par l’actroie d’une nouvelle subvention accordée par le Fonds Mondial. Il s’agit d’un appui de plus de 33 milliards de nos francs accordés à trois structures notamment le plan Bénin, la Seib-Sa et le Pnls. La signature du protocole d’accord est intervenue le vendredi dernier au ministère de la santé.

La gestation a été dificile mais au finish, le Bénin a tiré son épingle du jeu en se voyant octroyé le financement. En effet, il a fallu 32 mois pour que la requête du Bénin de disposer d’un  nouveau financement dans le 9^ème round soit prise en considération par  l’institution mondiale de financement des politiques sanitaires des pays qu’est le  Fonds Mondial. Ainsi, de la période allant d’octobre 2010 à décembre 2012,  le pays renforcera sa politique de lutte contre le Vih-Sida, la tuberculose et le paludisme par la mise à disposition d’une nouvelle ligne de crédit de 33.640.412.520 Fcfa.

Ce montant global est accordé aux trois bénéficiaires principaux  que sont Plan Bénin, la Seib-Sa et le Pnls. Cette dernière, le Programme national de lutte contre le Vih-Sida que dirige le Dr Evelyne Akinocho, décroche 22.473.737.529 Fcfa. Avec ce financement, le programme  assurera l’approvisionnement des antirétroviraux, en médicaments pour les infections opportunistes et en réactifs et produits de laboratoire ; le renforcement du système de santé et le renforcement du système d’information et de recherche opérationnelle a dit le ministre de la santé. Le Bénin étant un bénéficiaire des subventions du Fonds Mondial depuis 2002, il a dit que ces différentes subventions ont permis au pays d’adapter la gratuité des soins aux personnes vivants avec le Vih d’accélérer la marche vers les objectifs de l’accès universel et par conséquent vers les Omd. Pour preuve, la couverture des besoins en thérapie antirétrovirales est passée d’environ 22% en 2002 à plus de 60% en 2010 a fait savoir le ministre. A la signature de la convention, la présidente du Comité national de coordination du Fonds Mondial au Bénin, le Pr Dorothée Gazard a dit la nécessité pour le Bénin à travers ses bénéficiaires d’assurer une bonne gestion efficiente et rigoureuse de ces fonds. Elle a mis en garde contre la mauvaise gestion car avec le Fonds Mondial, c’est la gestion axé sur les résultats à travers des évaluations régulières, a-t-elle dit.

Norbert Houessou

Journaliste au Quotidien

"Le Télégramme"

Rép Bénin